LES ÉQUIPES

Le porteur du Projet, UBO AMURE, est une unité mixte de recherche sous les tutelles de l’UBO (Université de Bretagne Occidentale), de l’IFREMER et du CNRS. Le champ des recherches de l’UMR AMURE se définit comme l’analyse et l’évaluation économique et juridique des politiques publiques et des institutions dans les domaines du développement des territoires et des activités maritimes, de l’exploitation des ressources et de la conservation des écosystèmes marins et côtiers.

Le projet ATLANTILES est l’objet d’une co-construction entre le porteur UBO AMURE et deux partenaires professionnels, l’Organisation Professionnelle des Artisans Pêcheurs –OPAP– et la Chambre d’Agriculture, de Commerce, d’Industrie, de Métiers et de l’Artisanat – CACIMA –.

Présentation des équipes du projet (fichier PDF).

Attentes des pêcheurs artisans

Monsieur Stéphane Poirier C. – Président de l'OPAP SPM

« Les armateurs de la pêche artisanale sont donc d'accord pour participer avec vous à l'appel à projet de la Fondation de France. Ils considèrent que le projet ATLANTILES pourrait leur permettre de recevoir une aide technique à l'organisation de leur coopération. Le projet porté par l'OPAP mérite d'être soutenu aujourd'hui car il vise la redynamisation d'une activité locale et patrimoniale endormie et que physiquement aucune structure économique ne fédère la quantité et la diversité des produits de la pêche artisanale sur l'archipel. Nous avons donc premièrement besoin d'une aide technique en économie pour l'accès au marché local et aux marchés internationaux et leurs logistiques associées. Les armateurs pourraient se positionner sur des marchés de niches de part leur géographie. La vente de produits en faibles tonnages (morue, homard, concombre, flétan, Saint-Jacques) de SPM mérite aussi une meilleure valorisation. Les membres de l'OPAP SPM souhaitent l'élaboration d'une étude pour connaitre les moyens à mettre en place pour valoriser de manière optimale leurs produits. L'étude pourrait réfléchir à des valorisations "primaires" (labellisation, AOC, IGP...) ou carrément à déceler les avantages, dans un premier temps, à réaliser de la transformation sur leurs produits. Nous pensons qu'une coopération artisanale et la valorisation de produits locaux pourrait permettre le rayonnement de l'archipel en métropole comme à l'international, favorisant ainsi le tourisme. Aucune structure d'accueil du public pour exposer l'activité de la petite pêche n'est pour le moment envisagée, mais nous considérons que cela mérite réflexion. »

Attentes des élu-e-s de la CACIMA

Madame Janick Cormier, Directrice – CACIMA

La CACIMA (Chambre d'agriculture, de Commerce, d'Industrie, de Métiers et de l'Artisanat) a pour mission de contribuer à améliorer l’environnement économique des entreprises et favoriser le développement de la collectivité territoriale. Le projet ATLANTILES est une occasion d’explorer les effets de complémentarité entre le secteur de la pêche artisanale et celui du tourisme. La pêche est fortement ancrée dans le caractère identitaire de l’archipel. Cependant, la place de la pêche dans le marketing touristique des îles, l’offre de produits touristiques en lien avec l’activité de pêche et la promotion des produits de la pêche artisanale ne semblent pas être valorisés et exploités à plein potentiel pour développer l’économie de l’archipel. A partir de ce constat, plusieurs interrogations restent sans réponses :
- De quelles façons peut-on mettre en avant les activités de pêche artisanale pour mieux promouvoir le territoire ? 
- Quelles sont les demandes et les attentes des touristes sur des activités et attractions orientées pêche ? 
- Quel est le potentiel de développement du tourisme de niche métropolitain généré par les liens historiques tissés entre la population locale et les habitants de Métropole, issus de l’époque des Terre-neuvas et de la Grande Pêche ?
- Est-il possible de mieux valoriser les quantités produites par la pêche artisanale sur le marché local ? Quelles quantités de PDM (produits de la mer) peut absorber le marché local ? Quels canaux de distribution, quels produits, quels prix ? 
- La clientèle croisiériste peut-elle être un débouché à la production des pêcheurs artisans ? (Quels produits, quels prix, quelles quantités, quelle organisation à mettre en place ?)
Nous sommes donc enthousiastes vis-à-vis de la problématique portée par ce projet, que nous jugeons très pertinente pour aider à la réflexion sur les chemins de croissance des secteurs du tourisme et de la pêche artisanale sur le territoire de SPM.

Partenaires scientifiques

Les partenaires scientifiques sont des laboratoires de recherche de l’IUEM (Institut Universitaire Européen de la mer) détenant des compétences en économie (AMURE, économistes relevant de l’UBO et de l’IFREMER), en géographie humaine (LETG Brest), en sciences politiques et anthropologie (LEMAR), en biologie et écologie marine (LEMAR). Les compétences en halieutique sont apportées par IFREMER. Un partenaire en ingénierie économique (FISH-PASS) participe au projet en apportant sa connaissance sur les acteurs de la filière pêche et aquacole. Une expérience internationale est fournie par un partenaire étranger (UQAR, Université du Québec à Rimouski), familier des problématiques du développement économique dans la région. La majorité des chercheurs, ingénieurs et techniciens appuie son implication dans le projet sur une connaissance des acteurs acquise lors de séjours sur l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon au cours de recherches récentes ou en phase active. La participation du délégué IFREMER (Herlé Goraguer), en poste permanent à SPM, renforce l’emprise territoriale du projet ATLANTILES.

AMURE (volet économique)
Frédérique Alban (UBO)
Fabienne Daurès (Ifremer)
Pascal Le Floc’h (UBO)
Olivier Thébaud (Ifremer)
Myriam Robert (UBO)
Anaïs Roussel (UBO), stage Master 2 en biologie marine

Jean-François Dewals (UBO), stage Master 2 en économie maritime

FISH-PASS (économie des produits de la mer)
Laurent Le Grel 

IFREMER (sciences de l’halieutique et biologie marine)
Martial Laurans
Herlé Goraguer

LEGO (marketing)
Anne-Hélène Prigent-Simonin

LEMAR (écologie et biologie marine)
Laurent Chauvaud
Yves-Marie Paulet

LETG (géographie)
Louis Brigand
Laura Corsi
Mylène Tesson

UQAR (économie)
James Wilson

CACIMA
Janick Cormier

OPAP
Stéphane Poirier
Rudy Palatci