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Le mois de février est riche pour la CACIMA sur le plan agricole !
Comme tous les ans s’ouvre le Salon International de l’Agriculture et avec lui plusieurs rencontres importantes. Cette année, en plus du conseil d’administration de l’ODEADOM (Office de développement économique agricole de l’outre-mer) et de la commission outre-mer des chambres d’agriculture, ce sont deux rencontres politiques qui se sont tenues. La première, et non des moindres, à l’Elysée. En effet, Cindy Lucas, vice-présidente en charge de l’agriculture, et la conseillère agricole de la CACIMA, ont été reçues, avec les autres représentants ultra-marins de la profession, par le Président Emmanuel Macron. Après avoir réaffirmé sa volonté de s’investir dans les problématiques agricoles des outre-mer, le Président de la République et ses ministres (messieurs Darmanin et Fesneau) ont pris le temps de rencontrer les élus professionnels présents. Ça a aussi été l’occasion de croiser des élus de l’archipel, notamment le Sénateur Artano, d’échanger avec eux et de profiter de leur réseau dans l’intérêt de nos agriculteurs.
Par la suite, le ministre délégué en charge des outre-mer monsieur Carenco (ancien préfet de Saint Pierre et Miquelon de 1996 à 1997) a passé un moment avec les membres de la commission outre-mer du réseau des chambres d’agriculture. Sur la demande du ministre, chaque territoire a pu mettre en avant une problématique qu’il rencontre. La CACIMA en a profité pour exposer au Ministre les difficultés que l’archipel rencontre pour importer des ruminants vivants pour des questions de bien-être animal et de durée de transport. Dans l’optique de développer la filière d’élevage sur Miquelon, il est essentiel de trouver des solutions à cette difficulté.
Enfin, le Salon International de l’Agriculture est l’occasion pour la CACIMA d’échanger avec d’autres territoires au fonctionnement et dimensionnement similaires. C’est ainsi que la conseillère de la CACIMA a pu partager notre expérience dans l’élaboration d’un plan stratégique agricole avec Saint Barthélemy et discuter des problématiques semblables avec Wallis et Futuna et Saint-Martin (relations avec les collectivités territoriales, abattoirs, importations, commercialisation…).
